Je suis triste d'apprendre le décès du Grand père.
Pour moi, il représentait le dernier pilier, la dernière figure affective de cette famille en perdition.
Je garderai le souvenir de son café, ou plûtot de cette ricorée que je n'ai jamais aimé, mais qui lui faisait plaisir d'offrir,
de son jardin au bord de la rivière avec des tomates qui pesaient à une époque parfois plus d'un kilo, de toutes ses histoires de pêches... J'en garde de très bons souvenirs.
J'aurai tant aimé que le temps passe moins vite et que la famille se resoude.
Un bien grand mot après tant de temps à espérer une visite ou un appel, en vain.
Je regretterai toujours les moments ou j'aurai pu passer le voir dernièrement; mais l'appréhenion de ne pas le trouver seul m'a fait faire demi tour en bas de l'immeuble plusieurs fois.
Qui sait, dans une prochaine vie, peut être, dans une famille soudée par les "liens de la famille".
Avec tout mon affection,